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1.
Sci Adv ; 9(23): eadf9491, 2023 06 09.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-20242569

ABSTRACT

Routine clinical assays, such as conventional immunohistochemistry, often fail to resolve the regional heterogeneity of complex inflammatory skin conditions. We introduce MANTIS (Multiplex Annotated Tissue Imaging System), a flexible analytic pipeline compatible with routine practice, specifically designed for spatially resolved immune phenotyping of the skin in experimental or clinical samples. On the basis of phenotype attribution matrices coupled to α-shape algorithms, MANTIS projects a representative digital immune landscape while enabling automated detection of major inflammatory clusters and concomitant single-cell data quantification of biomarkers. We observed that severe pathological lesions from systemic lupus erythematosus, Kawasaki syndrome, or COVID-19-associated skin manifestations share common quantitative immune features while displaying a nonrandom distribution of cells with the formation of disease-specific dermal immune structures. Given its accuracy and flexibility, MANTIS is designed to solve the spatial organization of complex immune environments to better apprehend the pathophysiology of skin manifestations.


Subject(s)
COVID-19 , Lupus Erythematosus, Systemic , Humans , COVID-19/pathology , Skin
2.
Cutis ; 111(4): E19-E27, 2023 Apr.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-20238122

ABSTRACT

COVID-19 is an infectious disease caused by SARS-CoV-2, which emerged in China in 2019 and rapidly spread worldwide to become a pandemic in March 2020. Although the most severe manifestations concern the lower respiratory tract, COVID-19 is a multiorgan disease that also affects the skin. Several types of skin lesions have been reported to be associated with SARS-CoV-2 infection, though their causal relationship with the virus has not yet been well documented. In addition to the cutaneous manifestations that develop in patients with COVID-19-thought to be caused by the virus-other findings associated with the pandemic in a broader sense include dermatoses triggered or aggravated by the infection, the adverse cutaneous effects due to the drugs and protective devices used to prevent or fight the infection, and the adverse cutaneous effects of COVID-19 vaccines. We provide an overview of these dermatoses associated with the COVID-19 pandemic.


Subject(s)
COVID-19 Vaccines , COVID-19 , Skin Diseases , Humans , COVID-19/complications , COVID-19/epidemiology , COVID-19/prevention & control , COVID-19 Vaccines/adverse effects , Pandemics , SARS-CoV-2 , Skin Diseases/epidemiology
4.
Annales de Dermatologie et de Vénéréologie - FMC ; 1(8, Supplement 1):A111, 2021.
Article in English | ScienceDirect | ID: covidwho-1520959

ABSTRACT

Introduction L’histologie standard et l’immunohistochimie sont les outils classiquement utilisés dans le diagnostic des dermatoses inflammatoires mais ne permettent pas une étude exhaustive du tissu. D’autres méthodes, telles que le séquençage d’ARN en cellule unique, fournissent des données quantitatives, mais nécessitent une dissociation tissulaire complète à l’origine d’une perte de l’information cruciale concernant l’organisation tissulaire. Matériel et méthodes Nous avons mis au point une technique d’imagerie analytique capable d’exploiter de multiples données de fluorescence, appelée « Unbiased cLustering of specTRal emissiON » (ULTRON). Elle permet de capturer de nombreux paramètres cellulaires, tout en préservant leur localisation spatiale à partir de coupes de peau. ULTRON permet d’acquérir jusqu’à 12 marqueurs simultanément au moyen d’un microscope confocal conventionnel. Dans un second temps, les données acquises sont traitées par des techniques poussées de modélisation informatique associées à du « machine-learning » et analysées de manière quantitative. Cette approche permet une identification automatique des sous-populations immunitaires et la conception d’une carte numérique du tissu, chaque sous-population étant associée à ses coordonnées spatiales précises sur l’image d’origine. Elle permet ainsi l’analyse exhaustive de la distribution, du phénotype, de la localisation des cellules immunitaires et de leur rapport entre elles et avec les éléments structuraux (résolution : 200nm). Trois panels d’anticorps spécifiques ont été validés. Résultats Le contexte sanitaire nous a conduit à observer avec intérêt l’apparition de cas de pseudo-engelures (et autres dermatoses) secondaires à l’infection par le SARS-CoV-2, chez des patients le plus souvent jeunes et très peu symptomatiques sur le plan respiratoire. Nous avons mené une étude multicentrique des biopsies cutanées réalisées en routine chez des patients ayant présenté des pseudo-engelures (n=15). Des patients contrôles, atteints de lupus engelures (n=5) ont également été étudiés. La technologie ULTRON a permis d’établir une signature immunitaire dans cette pathologie dermatologique émergente. Discussion Au-delà du développement d’une technique d’imagerie de pointe, ces travaux ont permis la caractérisation de populations immunitaires spécifiquement enrichies au cours des pseudo-engelures contemporaines de la COVID-19 et cela dans leur environnement tissulaire préservé.

5.
Annales de Dermatologie et de Vénéréologie - FMC ; 1(8, Supplement 1):A245, 2021.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1520931

ABSTRACT

Introduction Plusieurs manifestations cutanées satellites de la COVID-19 ont été rapportées ces derniers mois, notamment de multiples cas de pseudo-engelures (les « COVID-toes »), sans que le rôle direct du SARS-CoV-2 dans leur développement ait été formellement démontré. L’hypothèse la plus probable est celle de l’existence chez ces patients d’une réponse antivirale interféron de type 1 exacerbée, expliquant d’une part l’absence de manifestations cliniques de la COVID-19 et la négativité des tests sérologiques, et d’autre part le développement de ces lésions cutanées, similaires à celles observées dans les interféronopathies de type 1. Les quelques observations récentes de pseudo engelures post vaccinales supportent cette hypothèse : nous en rapportons un nouveau cas. Matériel et méthodes Une patiente de 82 ans consultait en urgence pour des lésions palmoplantaires. Elle n’avait pas d’antécédents de syndrome de Raynaud ou d’engelures, n’avait présenté aucun symptôme général évocateur de COVID-19 et ne rapportait pas de contact récent. Ces lésions douloureuses avaient débuté 24h après la première injection du vaccin à ARNm BNT162b2 (Pfizer), en dehors de toute exposition au froid. L’examen clinique retrouvait des macules érythémato-violacées acrales évocatrices de pseudo-engelures sans autre signe associé. Le bilan biologique standard était normal, le bilan auto-immun négatif (ACAN, cryoglobulinémie, cryogibrinogène). L’examen histologique) d’une lésion palmaire retrouvait un infiltrat lymphocytaire dermique dense(a) formant des agrégats péri-vasculaires(b), péri-sudoraux(c) et péri-nerveux, caractéristique d’engelures. L’immunofluorescence directe était négative. La recherche sérologique d’anticorps IgG anti-SARS-CoV-2 était négative mais positive pour les anticorps anti-Spike, évoquant le début d’une immunité vaccinale sans immunité préalable. La signature interféron sanguine était positive. Discussion Des manifestations cutanées post-vaccins à ARN anti-SARS-CoV-2 commencent à être rapportées, au premier rang desquelles des réactions locales retardées et des réactions au point d’injection, mais également des éruptions urticariennes et morbilliformes. Quelques cas de pseudo-engelures ont également été signalés dans les jours suivant ce type de vaccination. Chez notre patiente, les caractéristiques cliniques et histologiques des lésions étaient indiscernables de celles des pseudo-engelures observées lors de la première vague pandémique. L’absence d’antécédents d’engelures et d’exposition au froid allait à l’encontre d’engelures classiques. Ceci, associé à la positivité de la signature Interféron sanguine de notre patiente, renforce donc l’hypothèse d’une origine immunitaire, plutôt que celle d’un rôle cytopathogène direct du SARS-CoV-2, dans le développement de ces lésions.

6.
Dermatol Ther ; 34(5): e15100, 2021 Sep.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-1358575

ABSTRACT

The SARS-CoV-2 infection, responsible for COVID-19, has raised the interest for infection-associated muco-cutaneous symptoms. While dermatologic symptoms in general gained an increasing awareness, affection of the nail organ has been mentioned only recently. We provide a narrative review on COVID-19 manifestation on the nail organ and add symptoms induced by personal protective measures and SARS-CoV-2 vaccination. Available treatment options are discussed.


Subject(s)
COVID-19 , COVID-19 Vaccines , Humans , Nails , SARS-CoV-2 , Skin
7.
J Am Acad Dermatol ; 83(3): 870-875, 2020 09.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-747574

ABSTRACT

BACKGROUND: During the coronavirus disease 2019 pandemic, several acral chilblain-like lesions were observed in young patients with suspected, but mostly unconfirmed, infection with severe acute respiratory syndrome coronavirus 2. The histopathologic aspect of these lesions is as yet poorly known. OBJECTIVE: To investigate the pathologic features of chilblain-like lesions. METHODS: Biopsies were obtained from 17 cases of chilblain-like lesions during the coronavirus disease 2019 pandemic in France and were studied by routine histologic examination, immunohistochemistry, and direct immunofluorescence. The patients had suspected but unconfirmed infection with severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 (negative nasopharyngeal polymerase chain reaction and serologic test results). RESULTS: Chilblain-like lesions showed many features in common with those reported in idiopathic and autoimmune-related chilblains, including epidermal necrotic keratinocytes, dermal edema, perivascular and perieccrine sweat gland lymphocytic (predominantly CD3/CD4+) inflammation, and frequent vascular changes (endothelialitis, microthromboses, fibrin deposition, and immunoreactant deposits on vessels). CONCLUSIONS: Chilblain-like lesions show histopathologic features similar to those of idiopathic and autoimmune-related chilblains, with a high rate of vascular changes and direct immunofluorescence positivity. The role of severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 in the development of these puzzling lesions remains to be elucidated.


Subject(s)
Betacoronavirus/isolation & purification , Chilblains/diagnosis , Coronavirus Infections/complications , Pneumonia, Viral/complications , Skin Diseases/diagnosis , Skin/pathology , Adolescent , Adult , Betacoronavirus/immunology , Biopsy , COVID-19 , Chilblains/immunology , Chilblains/pathology , Chilblains/virology , Coronavirus Infections/epidemiology , Coronavirus Infections/immunology , Coronavirus Infections/virology , Diagnosis, Differential , Female , Fluorescent Antibody Technique , France , Humans , Immunohistochemistry , Male , Middle Aged , Pandemics , Pneumonia, Viral/epidemiology , Pneumonia, Viral/immunology , Pneumonia, Viral/virology , SARS-CoV-2 , Skin/immunology , Skin/virology , Skin Diseases/immunology , Skin Diseases/pathology , Skin Diseases/virology , Toes , Young Adult
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